samedi 29 novembre 2014

ORGANISATION INTERNE DES INSECTES

POSTÉ PAR Unknown on 08:18

ORGANISATION INTERNE DES INSECTES






Les muscles

Les insectes possèdent environ 4000 muscles striés, ce qui équivaut environ à 10 fois plus que l’homme !
Ils sont bien plus efficaces grâce à leur système d’oxygénation plus important.
Ils sont fixés aux revers de l’exosquelette.

Appareil digestif 


Spécialisé morphologiquement (suivant le régime alimentaire de l’insecte), il est sujet à de grandes variations, néanmoins, en l’observant nous pouvons aisément distinguer les trois parties principales.
A)- L’intestin antérieur
Il est composé d’un pharynx s’ouvrant dans la cavité buccale, ainsi qu’un certain nombre de glandes salivaires.
Ce pharynx peut être animé par des muscles qui le transforment en pompe aspirante, c’est le cas chez les insectes piqueurs-suceurs. Ce pharynx se prolonge par l’oesophage dont la partie postérieure se transforme en réservoir alimentaire : le jabot.
Il comprend souvent une poche supplémentaire appelée gésier.
B)-  L’intestin moyen
Il se compose d’un estomac, appelé aussi vésicule chylifique, sa vocation est digestive. Il est séparé du reste de l’intestin moyen par la valvule stomacale.
Cette portion du tube digestif peut parfois présenter des diverticules appelés caecums ou s’effectuent des fermentations particulières.
C)- L’intestin postérieur
Il est constitué d’un intestin grêle de longueur variable (bien plus long chez les phytophages que chez les carnassiers)
Il porte à son extrémité une couronne de glandes filamenteuses, les tubes de Malpighi (système rénal)
L’intestin grêle postérieur se termine par un renflement appelé vésicule rectale d’où peuvent déboucher des glandes anales associées à une poche réservoir, enfin il se termine par l’anus.

Appareil respiratoire


Du type trachéen, l’air est conduit directement au niveau des tissus par des tubes chitinisés appelés trachées, l’air pénètre par les stigmates respiratoires dont l’entrée est protége des poussières  et de l’eau par des poils.
L’orifice des trachées ou stigmates,sont de petites fentes entourées d’un cordon chitineux pouvant se fermer par l’action d’un muscle. Les stigmates sont reliés par des troncs latéraux. Au-dessous de chaque stigmate se trouve une dilatation, la chambre stigmatale, d’où les trachées partent en touffe pour se ramifier ensuite
Généralement, l’appareil respiratoire est identique chez les larves et les adultes, cependant, certaines larves aquatiques possèdent des trachéobranchies qui leurs permettent d’extraire l’oxygène de l’eau, par exemple : les larves de Libellules, d’Ephémères.
N’oublions pas les insectes aux moeurs aquatiques, tels que les Ranatres, Nèpes, qui possèdent un siphon respiratoire, mais aussi les Dytiques, Hydrophiles, ect, qui portent leurs réserves d’air sous leurs élytres.
Pour finir, les insectes volants, et particulièrement les Hyménoptères qui possèdent des sacs aériens alimentés par les trachées.


Comme tous les Arthropodes, les insectes possèdent un liquide nourricier interne, l’hémolymphe.
A l’inverse des animaux supérieurs, ce liquide est dépourvu d’hémoglobine, et n’apparaît donc pas rouge, mais plutôt transparent,  il ne joue pas un rôle important dans la respiration.
Cette hémolymphe n’est pas contenue dans un réseau vascularisé, mais baigne littéralement tous les organes, et leurs apporte les éléments nutritifs. Sa mise en mouvement est assurée par un vaisseau contractile situé dans la partie supérieure de la cavité abdominale, il se nomme : le coeur dorsal.
Le coeur dorsal : C’est un organe qui se présente comme une succession de ventricules, leur nombre peut aller jusqu’à 11, chaque ventricule est percé à sa base par une paire d’orifices (ostioles) s’obturant alternativement lors de contractions. L’hémolymphe pénètre dans le coeur, aspirée par les ostioles, puis est dirigé vers l’avant du corps jusque dans le thorax ou elle est de nouveau libérée dans le corps. Il se forme donc un faible courant qui irrigue le corps d’avant en arrière. Mis à part son rôle nourricier, l’hémolymphe est importante dans le processus de la mue, en effet, elle aide l’animal à se débarrasser de sa vieille peau (exuvie) en créant des surpressions locales. De plus lors de la mue imaginale des insectes ailés, c’est l’hémolymphe qui, en envahissant les nervures des ailes, les aident à se tendre avant de sécher.


A)- Organes mâles :
Ils se composent de deux testicules producteurs de semence qui s’écoule dans leur canal déférent respectif.
Chacun reçoit sur son trajet, la production de la vésicule séminale, ainsi que de différentes glandes annexes.
Ils se réunissent pour former le canal éjaculateur qui aboutit à l’organe de copulation, le pénis.
B)- Organes femelles :
Ils sont constitués de deux ovaires composés d’ovarioles (dont la quantité varie de quelques-uns un à plus d’un millier)
Ils sont disposés en chapelets, en bouquets, en épis. Les ovaires débouchent dans deux tubes, les oviductes, endroit ou les ovules seront fécondés et ou lesoeufs évolueront. Les oviductes débouchent dans la vulve associée à un diverticule appelé bourse copulatrice elle-même prolongée par un réceptacle séminal (spermathèque), dont le rôle est de recevoir et de conserver la semence mâle.


Le corps des insectes est parcouru par un réseau extrêmement dense de fibres nerveuses, reliées pour la plupart aux nombreux muscles dont nous avons parlé plus haut.
Pour généraliser, voici la description d’un système nerveux :
Il est formé d’un ganglion cérébral situé dans la partie supérieure de la tête ; de ce « cerveau » partent des nerfs dont certains sont particulièrement importants (nerf optiques, nerf antennaires...ect) Deux nerfs latéraux passent de part et d ‘autre de l’oesophage (collier oesophagien) et se rejoignent au niveau d’un collier nerveux sous oesophagien ; de cet endroit part un nerf de fort diamètre qui longe la partie inférieure de l’insecte jusqu’a bout de l’abdomen : la chaîne nerveuse ventrale, il présente des ganglions nerveux  (un par segment chez les insectes primitifs) d’ou partent les différentes fibres qui innervent les organes et les muscles


Les CRUSTACES ( ANATOMIE INTERNE )

POSTÉ PAR Unknown on 07:59
ANATOMIE  INTERNE



  

 Tube digestif et organes excréteurs

*Le tube digestif comprend un court œsophage, un large estomac, un intestin moyen, un intestin posterieur

L’estomac des Décapodes est en fait: un « moulin gastrique » (pièces articulées calcifiées)

*Organes excréteurs : la glande antennaire (verte) avec canal excréteur et vessie

Les branchies interviennent également pour l’excrétion

70 à 90% des déchets azotés le sont sous forme d’ammoniaque

Il y a rejet d’une urine isotonique




Systèmes circulatoire et respiratoire
*Le cœur (de petite taille) est suspendu dans un grand sac péricardique

*Le sang est envoyé (via des artères ramifiées) vers les différents organes

Il est ensuite drainé vers les branchies

Ce sang contient soit de l’hémocyanine, soit de l’hémoglobine

*Les branchies (*) : dans 2 chambres latérales à la périphérie de la carapace

Le pigment respiratoire est parfois absent

Véritable appareil respiratoire chez les Décapodes sous forme d’expansion foliacées

Chez le Crabe, la surface des branchies est évaluée à 300-1100 mm2/g du corps

Sensiblement comme chez les POISSONS




Système nerveux et organes des sens

*Le système nerveux inclut le CERVEAU (masse ganglionnaire) innervant les appendices préoraux

Une autre masse ganglionnaire innerve les pièces buccales

*La chaîne nerveuse centrale (avec une paire de ganglions pour chaque segment)

La concentration de cette chaîne dépend de la forme de l’animal

*Le système sympathique est bien developpé (2 parties : antérieure et et postérieure)

*Les yeux sont composés (assemblage de près de 10000 ommatidies chez les Décapodes)

On rencontre des statocystes (organes d’équilibration) abritant les statolithes

On peut également rencontrer des poils à fonctions tactiles ou olfactives (soies)

Les CRUSTACES ( MORPHOLOGIE )

POSTÉ PAR Unknown on 07:38

 

ORGANISATION GENERALE

L’organisme des CRUSTACES est constitué de trois parties distinctes :

La tête : Encore appelée Céphalon convergence de l’acron primitif et de 3 segments

Avec 2 paires d’antennes (à fonctionnalité sensorielle) :

1 paire de mandibules (*) (à fonctionnalité "masticatrice"

La partie de la tête située en avant de la bouche résulte de la fusion des 3 segments les plus antérieurs

Le thorax : Encore appelé Péréion composé d’un certain de segments pratiquement identiques

porteurs d’une paire d’appendices biramés (*)

L’abdomen (*) : Encore appelé Pléon sur son dernier segment, s’insère le telson

Chaque segment a un squelette externe imprégné de chitine (*), composé de 2 plaques : L’une dorsale arquée ( le tergite)

L’autre ventrale (le sternite) supportant les appendices

Intérieurement, le segment est traversé par le tube digestif


 
  MORPHOLOGIE
       
La carapace est typique de la classe :

C’est un repli du tégument issu de la région dorso-postérieure de la tête

Chez les Branchiopodes et Ostracodes : Aspect « bivalve » et enfermant totalement le corps

Chez les Décapodes : Bouclier de protection dorsale et latérale de la région "céphalothorax"

Chez les Cirripèdes : : « manteau » renforcé par des plaques calcaires

Les appendices seront de formes sensiblement différentes selon leurs fonctionnalités
             Locomotrices (reptation…nage…)         Sensorielles
            Capture et contention des proies             Mastication des aliments
            Respiration                                             Reproduction     

vendredi 28 novembre 2014

Lecture & ecriture‏

POSTÉ PAR Unknown on 08:33

Lecture & ecriture‏




Bonsoir,
Veuillez trouver ci-joint le cours et exercices des instructions de lecture et écriture.
Cordialement.

Mr Bouafia Zouheyr.

telecharger Lecture et Ecriture

lundi 17 novembre 2014

travail personnel‏

POSTÉ PAR Unknown on 12:07

Salam, je vous demande de préparer un travail personnel et  individuel intitulé " les cycles biogéochimiques"

à rendre le 17 décembre 2014 dernier délais.

cordialement 

MERZOUK Abdessamad
abdessamad merzouk (as_merzouk@yahoo.fr)


07:13


cours ecologie environnement

POSTÉ PAR Unknown on 08:31


L3 SNV: Ecologie et Environnement 
A.Merzouk , MCA
 As_merzouk@yahoo.Fr
Tel : 07 71 65 52 86
ANNEE 2014-2015

vendredi 14 novembre 2014

Les SPONGIAIRES (CLASSIFICATION)

POSTÉ PAR Unknown on 12:14

CLASSIFICATION

C'est le contexte du squelette (déterminé par la nature et la spécificité de ses spicules...) qui va déterminer le classement. Les spécialistes s'accordent sur une division en 3 classes :


1 – CALCISPONGES

Le squelette est fait de spicules CALCAIRES. En fait, à forte proportion de calcite, avec du magnésium et des traces de quartz...
Les CALCISPONGES vivent entre 0 et 100 mètres Elles dépassent rarement un an d'âge.
de type ascon (en forme d'urne) C'est le contexte le plus simple.
Avec une cavité centrale tapissée de chanocytes
Exemple : LEUCOSOLENIA (complicata...botryoides...coriacea..)



 CLATHRINA (cérébrum...coriacéa...réticulum




De type sycon Beaucoup plus complexe que le précédent
Avec des tubes radiaires, des canaux inhalants
Exemple : SYCON (raphanus ciliatum...coronatum...élégans sétosum)
  • ASCANDRA
  • AMPHIUTE pauline
  • GRANTIA compressa
  • LEUCONIA (nivéa...pumula)
  • LEUCOSOLENIA (complicata...gossei...variabilis...botryoides)
  • LEUCANDRA (aspéra...nivéa ...gosséi)
  • MINCHINELLA lamellosa
  • PETROSTOMA schulzei
  • PETROBIONA massiliana
  • PLECTRONINIA hindéi


2 – DEMOSPONGES

Le squelette est fait parfois de spicules SILICEUSES ne dépassant jamais 2 axes.
parfois de spicules CORNEES. (due à la Spongine):
La Spongine étant secrétée par des Spongioblastes...
Exemple : EUSPONGIA (Eponge de toilette)
HIPPOSPONGIA (Eponge de cuisine) et ses gemmules

parfois de spicules CORNEES et SILICEUSES.
(C’est la grande majorité des Démosponges)
Les DEMOSPONGES vivent jusqu'à 9000 mètres
C’est, de loin la classe la plus importante de l'embranchement par le nombre d'espèces, la répartition

Exemple : SUBERITES domuncula (globuleuse)
  • CLIONA celata (surface lisse)
  • ADOCIA cinerea
  • AXINELLES
  • ASTRELLA vosmoeri
  • CHALINULA
  • CERACTINOMORPHAE
  • CORTICIUM candelabrum
  • CORNACUSPONGIAE
  • CIOCALYPTA
  • CINACHYRA barbata
  • CYDONIUM
  • DISYZINGA dissimilis
  • ENHYDATIA fluviabilis
  • HALICLONA cratera (encroutante)
  • HALICLONA simulans (en tubes dressés)
  • HALICLONA lumbata
  • HALLICNEMIA gallica
  • HALICHONDRIA panicea (encroutante) coalita
  • HALISARCA metchnikovi
  • HIPPOSPONGIA communis
  • HYMENIACIDON sanguinea (encroutante) coalita
  • PLAKINA
  • PARENCHYMULA
  • TETILLA radiata pédiféra
  • TETHYA aurantia (arrondie et globuleuse) lyncurium
  • THERREA wyvillic
  • TRIBRACHIUM
  • OSCARELLA lobularis (encroutante) galangauri
  • OCTAVELLA galangaui
  • VERONGIA aerophoba (en tubes dressés)
  • IRCINIA fasciculata (irrégulière et compacte)
  • MYXILLA incrustans (encroutante)


3 – HYALOSPONGES
Le squelette est fait de spicules SILICEUSES à 3 axes.
Vivent entre 300 et 3000 mètres Exemple : EUPLECTELLE (Euplectella aspergellum)
Cette dernière est très particulière.
Elle a la forme d'un cylindre creux dont la paroi est un treillis de fils en silice transparente ressemblant à de la dentelle de verre.
Elle vit dans les eaux tropicales calmes et profondes, au large du Japon.
Elle offre parfois abri définitif à deux crevettes (mâle et femelle) de l'espèce "Spongicola vénusia"
Ces deux crevettes pénètrent dans l'Euplectelle lors de leur stade larvaire Elles vont y passer leur vie entière.
Symbole japonais de fidélité conjugale, l'Euplectelle (et ses habitants) était offerte à l'Empereur en cérémonie officielle


DES PROTOZOAIRES AUX ECHINODERMES
       (JM RIDET   R.PLATEL   F J MEUNIER)

ZOOLOGIE DES INVERTEBRES
       (P.P GRASSE    D.DOUMENC)
 

ENCYCLOPEDIE UNIVERSALIS
       (JM PERES   A.TETRY   CH.BERNARD)

Les Spongiaires (PHYSIOLOGIE)

POSTÉ PAR Unknown on 11:56

PHYSIOLOGIE

 1 – Alimentation
         

Les Eponges sont microphages : de Bactéries et Algues unicellulaires
(de Substances solides en suspension dans l'eau) 
. (de Substances protéiques dissoutes dans l'eau)

 2 – Reproduction
        Les Eponges, dans leur grande majorité, sont hermaphrodites
                  Mais, chez les espèces calcaires, les sexes sont bien séparés


                   Les spermatozoïdes sont libérés dans la cavité centrale et évacués par l'Oscule
                   Ils sont captés par les pores inhalants d'une autre éponge,  piégés par la                                collerette d'un choanocyte,

                   phagocytés dans une vacuole où ils perdent leurs flagelles

                   Le chanocyte concerné perd alors sa collerette et devient une cellule                 charriante dans la  mésoglée. Un ovocyte la capturera.

                   Les protagonistes mâle-femelle vont enfin pouvoir s'unir


                  Les Eponges, dans leur grande majorité, sont vivipares  puisque leur développement  embryonnaire se déroule dans la mésoglée

                  Après quelques divisions successives de l'oeuf, Il y a production d'une larve blastula

                  Qui va se nourrir aux pieds effilés des choanocytes
                  De la nouvelle transformation en Amphiblastula qui va sortir de l'éponge mère par l'Oscule

                   et mener une existence pélagique de quelques heures avant de se fixer.


                   Il y a un gros déchet :  200.000 larves pour prétendre à une éponge adulte !

                   Dès fixation : il se produit des ultimes transformations (secrétion de la mésoglée, ouverture d' oscule...)

                   Mais il existe également une multiplication asexuée  chez certaines espèces :
                   Par bourgeonnement externe  (surtout chez les espèces siliceuses) 

                   Les bourgeons se  détachent...ou proliférent en formes coloniales sur l'éponge mère


 Par bourgeonnement interne : dans ce cas, il y a production de gemmules qui ne seront  libérées de la mésoglée qu'à la mort de l'Eponge mère



 3 – Locomotion
                    Par "greffe" sur des animaux mobiles (Coquilles "squattées" par des Pagures...)
                     Sinon, c'est paratiquement du "statique" pour la vie.
                     Ce qui n'exclut pas certains mouvements : l'oscule peut se contracter et même se fermer  complètement à marée basse

                    (Comme le Sycon raphanus...)                     
  4 – Comportement
            Les Eponges se fixent aux supports les plus divers :  Rochers, polypiers,coquilles... et même des crustacés vivants
                 Sous une autre forme, on peut dire des éponges qu'elles vivent fréquemment en association avec d'autres organismes :

                                 coupée en deux, une éponge laisse apparaître généralement vers et  crabes.
                  L'éponge Subérite vit souvent  sur la coquille vide squattée par un Bernard l'ermite. Certaines creusent les coquilles des mollusques.
                  Si la microstructure est solidement constante, l'Eponge peut prendre des formes différentes :
                                        Etalées (encroutantes même...)    Dressées...Massives

Les SPONGIAIRES (ANATOMIE INTERNE)

POSTÉ PAR Unknown on 11:37
ANATOMIE  INTERNE
          
 1 – Digestion  et  Système digestif
                 

Digestion intracellulaire assurée en tout premier lieu dans les vacuoles où les Choanocytes ont phagocité les microorganismes piégés par les flagelles
Les vacuoles sont ensuite transmises à des cellules (Amoebocytes) terminant la phase digestive,
transmettant les sous-produits aux autres différentes cellules de l'Eponge.

                 
 

2 – Système nerveux
        


A priori n'existe pas. On a essayé de stimuler les Eponges par piqure :
Au niveau immédiat de l'Oscule, il y a certes une fermeture provoquée (Réaction mesurée à 1 cm/minute...)
Mais la même piqûre un peu plus loin ne provoque rien.


 3 – Appareil circulatoire
               
           Inexistant

             
4 – Appareil respiratoire

Inexistant La respiration est de type aérobie
Chez l'éponge de type sycon , la vitesse du courant d'eau est de 50µ par seconde
Il y a cependant beaucoup plus d'eau aspirée qu'il n'est nécessaire pour la respiration.
C'est le besoin de nourriture, non celui d'oxygène qui commanderait la quantité d'eau pompée
              
5 – Appareil excréteur

                

Pratiquement inexistant.
Certains spécialistes assurent pourtant que certaines cellules, baptisées pour la circonstance néphrocytes,
rejetteraient des ammoniaques composés (?)


6 – Appareil génital

Inexistant :
Il n'y a pas de gonades : les gamètes engendrent directement des spermatozoîdes flagellés

Les SPONGIAIRES (MORPHOLOGIE)

POSTÉ PAR Unknown on 10:46

Les spongiaires

MORPHOLOGIE

  

1-ECTODERME : Pinacocytes  et  Ostioles


La nappe cellulaire externe est appelée l'ECTODERME.
Elle est composée de cellules aplaties : les PINACOCYTES : C'est une paroi.
Les PINACOCYTES sont revétus d'une petite peau très mince :
Il n'y a pas grande cohésion entre eux et on ne peut donc pas parler d'épiderme...
Entre les Pinacocytes, on trouve les OSTIOLES : cellules tubulaires encore appelées porocytes.


       2-MESOGLEE


La MESOGLEE sépare les 2 nappes cellulaires. C'est une sorte de gelée, substance gélatineuse
On y trouve un type cellulaire principal : les Amoébocytes , évoluant vers de nombreux types à fonctions précises :
Qui secrètent la MESOGLEE elle-même : les Collencytes
Qui secrètent les SPICULES : les Scléroblastes
Les SPICULES constituent le squelette de l'Eponge : ils se présentent à 2, 3, 4
branches.
Qui secrètent et portent un panache de fibres collagènes : les Lophocytes
Qui assurent la liaison entre les deux nappes : les "pseudos-nerveuses" ???
Qui assurent la fonction sexuelle : les Gonocytes



La nappe cellulaire interne est appelée l'ENDODERME :
Elle est composée de cellules flagellées : les CHOANOCYTES
La flagelle est entourée d'une collerette qui est un organe filtrant
Ce sont les battements des flagelles qui provoquent le courant d'eau.
Le courant d'eau entraine oxygène et microorganismes : Les Choanocytes phagocitent les proies qui seront enclavées



Les éponges ou spongiaires

POSTÉ PAR Unknown on 10:27

Les éponges ou spongiaires

Les éponges ou spongiaires sont des animaux primitifs pluticellulaires qui filtrent l'eau grâce à des pores pour y trouver leur nourriture. Ils vivent fixés au substrat (benthiques) et sont présents dans toutes les mers du globe à toutes les profondeurs. Les spongiaires sont aussi de formes et de couleurs très variés, ce qui permet de les distinguer.
Parmi les éponges, on trouve les éponges calcaires ou calcisponges dont le squelette est formé d'aiguilles (spicules) calcaires. Il y les éponges siliceuses ou démosponges dont les aiguilles sont à base de silice et il y aussi les éponges de verre ou hexactinellides que l'on trouve qu'à de grandes profondeurs. Les plongeurs ne la rencontrerons pas.

Caractéristiques communes

Les éponges sont des animaux dont les caractéristiques principales sont :
  • animal primitif, ensemble de cellules peu différenciées (absence d'organe, bouche, anus, ...),
  • système nerveux rudimentaire,
  • liaisons intercellulaires instables ou labiles,
  • filtreurs actifs,
  • benthiques (fixés au fond près de la surface ou à de grandes profondeurs),
  • formes diverses (tuyau, encroûtant ou gobelet),
  • couleurs variées.
Certaines éponges vivent en symbiose avec des micro-algues, les zooxanthelles.

Description anatomique et fonctionnelle

Les éponges se nourissent en filtrant l'eau. Elles y récupèrent des bactéries, des débris ou des algues en suspension qui sont digérés.
  • l'eau circule en pénétrant par de petits pores invisibles à l'oeil nu appelés les ostioles,
  • l'eau passe dans des pompes filtrantes appélées les choanocytes,
  • les choanocytes sont composées d'une collerette filtrante entourant un flagelle qui fait circuler l'eau,
  • l'eau filtrée est redirigée par de petits conduits vers les oscules,
  • l'ensemble des cellules est soutenu par un squelette interne.

Classification des éponges

Les différentes éponges se caractérisent pas la constitution de leur squelette à base de spicules qui sont des excrétions minérales. Il existe plus de 10000 espèces d'éponges connues.
  • Eponges calcaires / Calcisponge / Calcarea
  • Eponges siliceuses / Démosponge/ Demospongiae
    • Les encroûtantes
    • Les mamelonnées ou en boules
    • Les arbustives ou tubulaires
  • Eponges de verre / Hexactinellide / Hexactinellida

vendredi 7 novembre 2014

L’instruction d’affectation

1. Syntaxe et signification

En fait, la variable (la boîte) n'est pas un outil bien sorcier à manipuler. A la différence du couteau
suisse ou du superbe robot ménager vendu sur Télé Boutique Achat, on ne peut pas faire trente-six
mille choses avec une variable, mais seulement une et une seule.
Cette seule chose qu’on puisse faire avec une variable, c’est l’affecter, c’est-à-dire lui attribuer une
valeur. Pour poursuivre la superbe métaphore filée déjà employée, on peut remplir la boîte.
En pseudo-code, l'instruction d'affectation se note avec le signe :=


Ainsi :
Toto := 24
Attribue la valeur 24 à la variable Toto.

Ceci, soit dit en passant, sous-entend impérativement que Toto soit une variable de type numérique. Si Toto a été défini dans un autre type, il faut bien comprendre que cette instruction provoquera une
erreur. C’est un peu comme si, en donnant un ordre à quelqu’un, on accolait un verbe et un
complément incompatibles, du genre « Epluchez la casserole ». Même dotée de la meilleure volonté du monde, la ménagère lisant cette phrase ne pourrait qu’interrompre dubitativement sa tâche. Alors, un ordinateur, vous pensez bien…
On peut en revanche sans aucun problème attribuer à une variable la valeur d’une autre variable, telle
quelle ou modifiée. Par exemple :
Tutu := Toto

Signifie que la valeur de Tutu est maintenant celle de Toto.
Notez bien que cette instruction n’a en rien modifié la valeur de Toto : une instruction d’affectation ne modifie que ce qui est situé à gauche de la :=.
Tutu := Toto + 4
Si Toto contenait 12, Tutu vaut maintenant 16. De même que précédemment, Toto vaut toujours 12.
Tutu := Tutu + 1
Si Tutu valait 6, il vaut maintenant 7. La valeur de Tutu est modifiée, puisque Tutu est la variable
située à gauche de la flèche.
Pour revenir à présent sur le rôle des guillemets dans les chaînes de caractères et sur la confusion
numéro 2 signalée plus haut, comparons maintenant deux algorithmes suivants :

Exemple n°1
begin
Riri := "Loulou"
Fifi := "Riri"
end.
Exemple n°2
begin
Riri := "Loulou"
Fifi := Riri
end.

La seule différence entre les deux algorithmes consiste dans la présence ou dans l’absence des
guillemets lors de la seconde affectation. Et l'on voit que cela change tout !
Dans l'exemple n°1, ce que l'on affecte à la variable Fifi, c'est la suite de caractères R – i – r - i. Et à la fin de l’algorithme, le contenu de la variable Fifi est donc « Riri ».
Dans l'exemple n°2, en revanche, Riri étant dépourvu de guillemets, n'est pas considéré comme une
suite de caractères, mais comme un nom de variable. Le sens de la ligne devient donc : « affecte à la
variable Fifi le contenu de la variable Riri ». A la fin de l’algorithme n°2, la valeur de la variable Fifi
est donc « Loulou ». Ici, l’oubli des guillemets conduit certes à un résultat, mais à un résultat
différent.
A noter, car c’est un cas très fréquent, que généralement, lorsqu’on oublie les guillemets lors d’une
affectation de chaîne, ce qui se trouve à droite du signe d’affectation ne correspond à aucune variable
précédemment déclarée et affectée. Dans ce cas, l’oubli des guillemets se solde immédiatement par une erreur d’exécution.
Ceci est une simple illustration. Mais elle résume l’ensemble des problèmes qui surviennent lorsqu’on
oublie la règle des guillemets aux chaînes de caractères.

2. Ordre des instructions

Il va de soi que l’ordre dans lequel les instructions sont écrites va jouer un rôle essentiel dans le résultat final. Considérons les deux algorithmes suivants :
Exemple 1
Var A : integer
begin
A := 34
A := 12
end.

Exemple 2
Var A : integer
begin
A := 12
A := 34
end.

Il est clair que dans le premier cas la valeur finale de A est 12, dans l’autre elle est 34 .
Il est tout aussi clair que ceci ne doit pas nous étonner. Lorsqu’on indique le chemin à quelqu’un, dire « prenez tout droit sur 1km, puis à droite » n’envoie pas les gens au même endroit que si l’on dit « prenez à droite puis tout droit pendant 1 km ».
Enfin, il est également clair que si l’on met de côté leur vertu pédagogique, les deux algorithmes cidessus
sont parfaitement idiots ; à tout le moins ils contiennent une incohérence. Il n’y a aucun intérêt à
affecter une variable pour l’affecter différemment juste après. En l’occurrence, on aurait tout aussi bien
atteint le même résultat en écrivant simplement :
-Exemple 1
Var A : integer ;
begin
A := 12 ;
end.

-Exemple 2
Var A : integer ;
begin
A := 34 ;
end.
Tous les éléments sont maintenant en votre possession pour que ce soit à vous de jouer !

Exercice :

-Exercice 1.1
Quelles seront les valeurs des variables A et B après exécution des instructions suivantes ?
Program Ex1 ;
Var A, B : integer ;
begin
A := 1 ;
B := A + 3 ;
A := 3 ;
end.

-Exercice 1.2
Quelles seront les valeurs des variables A, B et C après exécution des instructions suivantes ?
Program Ex2 ;
Var A, B, C : integer ;
begin
A := 5 ;
B := 3 ;
C := A + B ;
A := 2 ;
C := B – A ;
end.

-Exercice 1.3
Quelles seront les valeurs des variables A et B après exécution des instructions suivantes ?
Program Ex3 ;
Var A, B : integer ;
begin
A := 5 ;
B := A + 4 ;
A := A + 1 ;
B :=A – 4 ;
end

-Exercice 1.4
Quelles seront les valeurs des variables A, B et C après exécution des instructions suivantes ?
Program Ex4 ;
Var A, B, C :integer ;
begin
A := 3 ;
B := 10 ;
C := A + B ;
B := A + B ;
A := C ;
end.

-Exercice 1.5
Quelles seront les valeurs des variables A et B après exécution des instructions suivantes ?
Program Ex5 ;
Var A, B : integer ;
begin
A := 5 ;
B := 2 ;
A := B ;
B := A ;
end.
Moralité : les deux dernières instructions permettent-elles d’échanger les deux valeurs de B et A ? Si
l’on inverse les deux dernières instructions, cela change-t-il quelque chose ?

-Exercice 1.6
Plus difficile, mais c’est un classique absolu, qu’il faut absolument maîtriser : écrire un programme
permettant d’échanger les valeurs de deux variables A et B, et ce quel que soit leur contenu préalable.

-Exercice 1.7
Une variante du précédent : on dispose de trois variables A, B et C. Ecrivez un programme transférant
à B la valeur de A, à C la valeur de B et à A la valeur de C (toujours quels que soient les contenus
préalables de ces variables).

-Exercice 1.8
Que produit programme suivant ?
Program Ex8 ;
Var A, B, C : string ;
begin
A := "423" ;
B := "12" ;
C := A + B ;
end.

-Exercice 1.9
Que produit programme suivant ?
Program Ex9 ;
Var A, B, C : string
begin
A := "423" ;
B := "12" ;
C := A & B ;
end.

Introduction




  • Les ordinateurs, quels qu’ils soient, ne sont fondamentalement capables de comprendre que quatre catégories d'ordres (en programmation, on n'emploiera pas le terme d'ordre, mais plutôt celui d'instructions). Ces quatre familles d'instructions sont :
  1.  l’affectation de variables
  2.  la lecture / écriture
  3.  les tests
  4.  les boucles



  • Un programme informatique se ramène donc toujours au bout du compte à la combinaison de ces quatre petites briques de base. Il peut y en avoir quelques unes, quelques dizaines, et jusqu’à plusieurs centaines de milliers dans certains programmes de gestion. Rassurez-vous, dans le cadre de ce cours, nous n’irons pas jusque là (cependant, la taille d’un programme ne conditionne pas en soi sa complexité : de longs prgramme peuvent être finalement assez simples, et de petits très compliqués).

1. Les variables

  • Dans un programme informatique, on va avoir en permanence besoin de stocker provisoirement des valeurs. Il peut s’agir de données issues du disque dur, fournies par l’utilisateur (frappées au clavier), ou que sais-je encore. Il peut aussi s’agir de résultats obtenus par le programme, intermédiaires ou définitifs. Ces données peuvent être de plusieurs types (on en reparlera) : elles peuvent être des nombres, du texte, etc. Toujours est-il que dès que l’on a besoin de stocker une information au cours d’un programme, on utilise une variable.
  • La première chose à faire avant de pouvoir utiliser une variable est de créer la boîte et de lui coller une étiquette. Ceci se fait tout au début de l’algorithme, avant même les instructions proprement dites. C’est ce qu’on appelle la déclaration des variables.
  • Toutefois, une règle absolue est qu’un nom de variable peut comporter des lettres et des chiffres, mais qu’il exclut la plupart des signes de ponctuation, en particulier les espaces. Un nom de variable correct commence également impérativement par une lettre.Lorsqu’on déclare une variable, il ne suffit pas de créer une boîte (réserver un emplacement mémoire) ; encore doit-on préciser ce que l’on voudra mettre dedans, car de cela dépendent la taille de la boîte (de l’emplacement mémoire) et le type de codage utilisé.



1.1 Types numériques classiques : (integer, real)

Commençons par le cas très fréquent, celui d’une variable destinée à recevoir des nombres.


 Integer
 -2 147 483 648 à 2 147 483 647
 real
 -3,40x1038 à -1,40x1045 pour les valeurs négatives 1,40x10-45 à 3,40x1038 pour les valeurs positives

 En pascal, une déclaration de variables aura ainsi cette tête :

Var
     g : integer ;

ou encore

Var
      PrixHT, TauxTVA, PrixTTC : real ;

1.2 Type alphanumérique : (Char , String)
  • Fort heureusement, les boîtes que sont les variables peuvent contenir bien d’autres informations que des nombres. Sans cela, on serait un peu embêté dès que l’on devrait stocker un nom de famille, par exemple.
  • On dispose donc également du type alphanumérique (également appelé type caractère, type chaîne ou en anglais, le type string).
  • En pascal, une chaîne de caractères est toujours notée entre guillemets.


1.3 Type booléen : (boolean)

  • Le derniertype de variables est le type booléen : on y stocke uniquement les valeurs logiques VRAI et FAUX. En pascal (TRUE et FALSE) ou des nombres (0 et 1).